Et les autres
paramètres ?
La thyroïde peut également être la cible d’attaques d’autoanticorps antithyroïdiens produits par l’organisme, qui la stimulent ou la bloquent.
Il est important de doser les anticorps qui entrainent des réactions auto-immunes avec les indicateurs biologiques thyroïdiens, la thyroglobuline (TG), avec la peroxydase thyroïdiennes (TPO) et avec les protéines des récepteurs de la TSH (rTSH).
Les dosages de ces anticorps peuvent permettre de préciser l’origine des perturbations du fonctionnement de la thyroïde, voir si la dysthyroïdie est due à une maladie auto-immune.
Les anticorps anti-thyroglobuline (anti-TG) et les anticorps anti-thyroperoxydase (anti-TPO) s’élèvent de manière significative dans la maladie de Hashimoto qui entraine une hypothyroïdie auto-immune
Leur taux n’est pas corrélé avec la gravité de la maladie mais permet de confirmer son origine auto-immune.
Les anticorps anti-récepteurs de la TSH (anti-rTSH ou TRAK) stimulent la thyroïde et sont à l’origine d’une hyperthyroïdie auto-immune appelée maladie de Basedow. Ils témoignent de l’activité de cette maladie. Ils peuvent aussi entraîner une atteinte oculaire appelée ophtalmopathie basedowienne qui se manifeste notamment par une exophtalmie et des œdèmes des paupières.
La thyroglobuline est une protéine produite exclusivement par le tissu thyroïdien. Le dosage de cette protéine est très utile dans la surveillance des cancers thyroïdiens opérés. Par contre, son taux élevé dans les autres situations cliniques n’a pas d’intérêt et n’indique pas la présence d’un cancer.
La calcitonine est une hormone secrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde. Un taux nettement augmenté peut indiquer la présence d’un cancer très rare de la thyroïde, appelé cancer médullaire.