Quels dosages
hormonaux sont utiles ?
Les bilans hormonaux sont réalisés quand on suspecte une anomalie de fonctionnement de la thyroïde, pour vérifier le bon fonctionnement devant une anomalie anatomique (nodule, goitre), ainsi que pour surveiller les effets d’un traitement.
Le fonctionnement de la glande thyroïdienne est régulé par l’hypophyse. L’hormone hypophysaire responsable de la stimulation de la thyroïde s’appelle hormone thyréostimulante ou TSH. C’est l’examen « de première intention » qui suffit souvent à poser le diagnostic.
Les normes sont généralement exprimées en mUl/L (milli-unités internationales/litre).
La TSH est
diminuée dans l'hyperthyroïdie
augmentée dans l'hypothyroïdie
Souvent, l’analyse de la TSH suffit, mais dans certaines situations il peut être utile d’analyser également les hormones thyroïdiennes. L’hormone principale s’appelle tétraiodothyronine ou thyroxine – T4. Dans les tissus périphériques, elle se transforme en T3 (triiodothyronine), l’hormone réellement active.
Les dosages en laboratoire concernent uniquement la fraction libre (c’est-à-dire non liée aux protéines de transport), de ces deux hormones. Sur la feuille de résultats vont apparaître les symboles suivants :
LT4 (thyroxine libre) et LT3 (triiodothyronine libre) – parfois, on voit également FT4 et FT3 (pour « free », libre).
Les laboratoires indiquent les normes pour ces 2 hormones en ng/ 1 (nanogrammes/litre), pg/ml (picogrammes/millilitre) ou en unités internationales pmol/ml (picomoles/millilitre).
Les hormones thyroïdiennes peuvent être dosées à n’importe quel moment de la journée – sans nécessité d’être à jeun. Pour pouvoir comparer les résultats d’une analyse à l’autre, il est préférable de toujours faire les analyses dans les mêmes conditions (à peu près au même moment de la journée et de préférence sans avoir pris de traitement pour la thyroïde), et avec la même « trousse» d’analyse.